L’histoire porte sur All Rosemary Johnson alias Rosie, une violoniste solo hors pair et studieuse qui subit un accident traumatique, qui l’empêcha soudainement de parler et de bouger.

La deuxième partie de la vidéo met en avant Eduardo Miranda, un professeur avec un objectif de pouvoir lire les pensées d’un être humain pour composer et jouer de la musique. Plus besoin de bouger un membre pour jouer d’un instrument. Un rêve que celui ci souhaite réaliser avec Rosie, 28 années après son accident. Ayant subi des traumatismes cérébraux importants, sa proximité avec la musique s’est subitement terminée. Notre ingénieur souhaite la faire renouer avec sa passion grâce à ses capacités neurologiques.

Voici l’histoire touchante que Volvo et Sky Atlantic ont voulue mettre en avant.

Music Of The Mind – Full length film from Valenstein & Fatt on Vimeo.

Plusieurs d’entre vous auront pu être touchés par l’intensité de ce long métrage. Le son et la musique y jouent un rôle très important puisque tout comme l’image, tout deux traduisent une émotion particulière à différents moments de la vidéo.

La première partie de la vidéo racontée par son amie et partenaire d’orchestre, nous dévoile une musique d’ambiance. Celle ci pose le cadre de l’histoire avec des sonorités planantes, des notes piquées au violon répétées donc pesantes. Dès que la notion de futur est évoquée (1’27), la musique devient plus énigmatique avec l’apparition du piano et d’une basse qui jouent des notes plus sombres. Le bruit du crayon sur le papier exprime sa rigueur, le souffle définit l’anxiété de Rosie avant un concert (1’47) et les bruits de vagues et de vent pourraient traduire un état de plénitude (un son primordial puisqu’il apparaît dans différentes séquences du film).

« La musique est un langage pour exprimer des choses qui nous sont peut-être difficiles d’exprimer avec des mots »

Eduardo Miranda

La deuxième partie (2’47) semblent également être divisée en deux. Une première partie laisse entendre des notes de guitare pincées et répétés, donnant une impression qui pourrait s’apparenter aux notes piquées du violon du début. L’histoire de Rosie ayant été décrite, quelle solution peut on y apporter ? La notion de mystère est très bien amenée par la musique. D’autant plus que lorsque le professeur exprime son rêve et sa réflexion pour réaliser ce rêve, la musique se veut plus douce, traduit par l’apparition du violon puis du violoncelle. Comme pour insister sur l’enjeu de cette expérience dans la vie de Rosie.

« It was magical ». A partir de ce moment, la musique se veut moins sombre. La guitare rythmant un peu plus la composition. Ici l’image joue parfaitement son rôle. Un regard échangé avec Rosie et son amie, marque le début d’un silence prêt à pousser l’émotion à son maximum.

 

Comme dans la plupart des compositions de films (publicitaire ou non), le silence a un rôle extrêmement important. Ici, il est fondamental. Il marque l’arrêt au moment le plus intense de la vidéo. Après 29 ans, Rosie va rejouer… L’émotion est pesante, jusqu’au lancement du morceau.

La composition des violons de l’orchestre est planante, et l’intensité crescendo des instruments à vent et à cordes associée à l’image de ce visage souriant de Rosie, et à ce moment et ces frissons qu’elle peut enfin revivre, propulse le spectateur dans une émotion qu’il peut difficilement retenir.

« La musique a le pouvoir extraordinaire de faire bouger les gens. Elle leur donne une chance de s’exprimer, libère l’émotion et permet de se connecter aux autres. »

Maintenant, pourquoi Volvo ? Pourquoi la marque souhaite se mettre en avant par le biais de cette histoire ? Cette dernière fait partie des nombreuses histoires que la marque souhaite raconter via une série intitulée « Human Made ». La série a pour objectif d’inspirer, mettant en avant des hommes et des femmes portées par l’envie d’avancer et d’amener le progrès.

Ce long métrage est une véritable aventure émotionnelle. A travers ce post nous voulions insister sur la parfaite cohésion entre la musique et l’image. Mais pour ceux qui souhaitent en savoir plus sur cette histoire, celle de Rosie et de la manière dont l’expérience s’est réalisée, visitez cette page (en anglais).